Les monuments de culte

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Synagogue, Mosquée, Temple prostestant

Eglise Saint-Nicaise

L’église paroissiale de la cité-jardin du Chemin-Vert fut construite en 1923 et inaugurée le 8 juin 1924 par Monseigneur Luçon, archevêque de Reims. Elle est l'œuvre des architectes Jacques Marcel Auburtin et Emile Dufay-Lamy en style art déco.

Classée Monument Historique le 13 février 2002, elle est aujourd’hui la propriété du Foyer Rémois. 

L’édifice est un bon exemple de l’architecture des années 20. Le décor intérieur a été créé par des artistes renommés et représentatifs de l’art religieux de cette époque :
Pour la décoration intérieure J.M. Auburtin, Gustave Jaulmes, Henri Menu, le chemin de croix est confié au peintre rémois Jean Berque. La décoration des 2 chapelles latérales furent confiées à Maurice Denis, ainsi que le baptistère. Ernest Laurent a peint le tympan de l'entrée du baptistère. 
Les sculptures  ont été confiées à Emma Thiollier et Roger de Villiers.
Les vitraux et luminaire : 16 baies et la coupole sont confiées au maître verrier Jacques Simon, ainsi qu'à René Lalique.

Le mobilier liturgique ainsi que les grilles : Jean-Marcel Auburtin en est le créateur, il a dû composer avec les exigences de Georges Charbonneaux, de l'Abbé Croutelle et de la liturgie.

S'y rendre : Avenue de la Marne.

En bus ligne 3 arrêt Bons Enfants.

Eglise Saint Jacques

Cette église paroissiale médiévale élevée de 1190 à la fin du XIIIè siècle a reçu un nouveau chœur au XVIè siècle. Utilisée comme écurie et caserne de 1793 à 1802, l'église Saint-Jacques est restaurée par l'architecte Narcisse Brunette en 1854 et classée au titre des Monuments Historiques en 1912. Pendant la Première Guerre Mondiale, l'édifice est fortement endommagé. En 1920-1921, l'architecte Henri Deneux expérimenta son système de charpente en pièces de ciment armé assemblées et démontables qu'il utilisa ensuite pour la charpente de la Cathédrale de Reims. Le clocher à lanterne, détruit pendant la première Guerre mondiale, est reconstruit de 1987 à 1994.

L'église Saint-Jacques reçoit un ensemble de vitraux contemporains de Joseph Sima en 1965-1969, de maria Elena Viera Da Silva en 1996-1997 et de Benoît Marcq en 2010.

Classée au titre des Monuments Historiques le 8 juillet 1912.

S'y rendre : 12 rue Marx Dormoy 

En tram A, B arrêt Saint-Jacques

Accès fauteuil roulant par le transept Sud.

Tél : 03.26.47.06.40.

Eglise Saint-André

Du 13ème à la Révolution- Sur le parvis de l’actuelle église, s’élevait un oratoire dédié à Saint André et Sainte Catherine dont il est fait mention dès 1251 ; érigé par Jehan dit Bourgeois, il fut plusieurs fois démoli, témoin des vicissitudes historiques de ce quartier appelé longtemps faubourg Cérès et situé en dehors des remparts de la ville.- La dernière attaque fut la Révolution qui déclara l’édifice bien national ; l’église servit d’abord de grange et, en 1794, fut mise en vente pour être démolie. Des paroissiens la rachetèrent.

La construction de l’Eglise actuelle. Au XIXe siècle, la population du quartier augmentant et atteignant jusque 8 000 habitants, il fallut construire une nouvelle église grâce aux fonds de la ville et des paroissiens, de style néogothique. On rasa alors définitivement l’ancienne église qui se composait de trois nefs et trois travées dont le plafond ne dépassait guère 5 mètres. Bâtie par Narcisse Brunette, architecte rémois célèbre et actif, la nouvelle église fut achevée en 1865 et consacrée le 5 juin. Le clocher actuel culmine à près de 80 mètres (avec son coq refait en 1990). Après les destructions de la Première Guerre mondiale, l’actuel édifice subit une restauration complète (voûte, clocher, pierre, vitraux). Lors du centenaire en 1965, le chœur de l’église fut restauré conformément à la nouvelle liturgie de la messe. Le Chanoine Warnier conduisit les travaux ; le parvis de l’église porte son nom.

S'y rendre : parvis Chanoine Warnier, avenue Jean-Jaurès

En bus : lignes 1-5-8 arrêt Saint-André.

Eglise Saint Joseph

Construite entre les deux guerres, elle possède de très jolies mosaïques à l'intérieur au niveau de la porte d'entrée.

S'y rendre : 170 boulevard Albert 1er.

Contact : 03.26.09.01.66.

Eglise Sainte-Geneviève

Située dans le quartier Porte de Paris-Courlancy, l'église Sainte-Geneviève, construite à la fin du XIXe siècle par Narcisse Brunette (architecte de la Ville ayant contribué à la réalisation de nombreux monuments), est consacrée en 1878. Financée par Madame Roederer-Boisseau, aidée de généreux donateurs, cette église rappelle la proximité entre sainte Geneviève et Clovis. De style romano-byzantin, l’église se caractérise par son escalier à double révolution et l’abondance de ses vitraux retraçant la vie de sainte Geneviève et de saints. C’est une des rares églises qui ne fut pas fortement endommagée par la Première Guerre mondiale.

S'y rendre : 1 rue Cazin 

Contact : 03.26.84.72.64

Eglise Saint-Benoit

2012 : centenaire de la Consécration de l’église St Benoît de Reims.

À la fin du XIXème siècle, devant le développement rapide du quartier du Faubourg de Laon à Reims, on décide de construire une chapelle provisoire en attendant la construction de l’église St-Benoît, rue de Pontgivart.

Construite dès 1911 par Max Sainsaulieu, architecte de la Bibliothèque Carnegie, l’église Saint-Benoît fut érigée sur les vestiges d’un ancien gibet qui donna son nom au lieu-dit des Trois-Piliers.

La 1ère Guerre Mondiale l’endommagera sévèrement mais elle est rouverte aux paroissiens en 1924 ; sa restauration ne se terminera vraiment qu’en 1935. Max Sainsaulieu y veille lui-même. Les travaux de finition (vitraux, médaillons des saints) auront lieu malgré la Seconde Guerre Mondiale. Durant ce conflit, l’église est atteinte par une bombe qui n’explosera pas. Peu endommagée, elle rouvrira dès 1945.

Depuis 1969, St-Benoît fait partie de la paroisse du Faubourg de Laon qui se trouve sous le patronage du Bienheureux Marcel Callo.

Une architecture de type basilical

L’architecture de St-Benoît s’inspire de celle des églises romaines : une nef rectangulaire sans transept surmontée d’un plafond à caissons, à deux rangées de colonnes, avec trois absides circulaires, une principale au milieu et deux petites sur les côtés. Comme cela est fréquent en Italie, il n’y a pas de clocher surmontant l’église mais un campanile séparé.

Max Sainsaulieu ne se contente pas de dessiner l’église St-Benoît, mais il en réalise aussi l’aménagement intérieur d’inspiration Art Déco. Les autels, les confessionnaux, la chaire, la table de communion, la cuve baptismale, les bénitiers, les lampadaires, les portes de tabernacles ... On notera également un ensemble remarquable de vitraux dus aux ateliers Simon et De Troeyer, dont la création s’étale jusqu’en 1943. Le plafond à caissons de la nef confère à l’église une acoustique exceptionnelle.

S'y rendre : 27 rue de Pontgivart.

Contact : 03.26.47.44.19.

Eglise Saint-Jean-Baptiste de la Salle

De style néogothique, elle fut construite vers 1880 mais vraiment terminée en 1905. Le comte et la comtesse De Verlet offre la statue de Saint-Jean Baptiste.

Les vitraux datent du XIXe siècle, le vitrail bleu, est une copie du vitrail de Chartre (époque romane). Un vitrail représentant Sainte Odile, patronne de l'Alsace et un autre représente St Jules, Martyr.

S'y rendre :184 avenue Jean-Jaurès.

Eglise Saint-Louis

Construite à la demande du Cardinal Luçon, archevêque de Reims pour que les paroissiens du quartier puissent se réunir. Elle fut achevée vers 1936.

"Saint-Louis" : Roi : France de 1226 à 1270, Louis IX sera respecté en Europe, dès le début de son règne, pour sa fermeté et sa sagesse. 

Cet aîné des cinq fils de Louis VIII et de Blanche de Castille, qui n'a que douze ans à la mort de son père, règnera sous la régence de sa mère de 1226 à 1236. Cette dernière, très pieuse, lui enseignera comment devenir un bon chevalier chrétien, capable de discuter de théologie et de conduire une armée, d'imposer sa volonté aux barons après avoir lavé les pieds des pauvres. …

Le pape Boniface VIII le canonisera le 11 août 1297, à l'issue d'une longue enquête et un procès de canonisation.

S'y rendre : Rue du Chanoine Camus

Contact : 03.26.08.70.40

Eglise Saint-Maurice

Une tradition attribue la fondation de l'église Saint Maurice à l'apôtre des Gaules Saint Martin passant à Reims en l'an 385.

Il est certain qu'une église existait déjà au temps de Saint Remi qui en fit état dans son testament en 533.

En 1124, l'Archevêque Raoul le Vert fonda à cet emplacement un prieuré pour les bénédictins de Marmoutier et y annexa la paroisse Saint Maurice.

Les moines entreprirent la reconstruction de l'édifice qui gardera jusqu'au siècle dernier son caractère roman : la nef de six travées (trois en plein-cintre, trois en arc-brisé), charpentée, flanquée de collatéraux, était précédée d'une façade du XIIe siècle où l'on retrouvait également deux campagnes de construction puis que la porte centrale en plein -cintre, était flanquée de portes en tiers-point alors qu'à l'étage deux fenêtres cintrées entouraient trois baies ogivales. La nef et le collatéral gauche, avec l'autel sainte Barbe, étaient à l'usage de la paroisse tandis que le collatéral droit, isolé par un mur depuis le chevet jusqu'au milieu de l'église, constituait l'église du prieuré.

En 1546, les religieux firent éditer dans le prolongement de ce collatéral une chapelle de style gothique flamboyant sous le vocable de Sainte Anne qui devint leur chapelle particulière.

En 1615, le prieuré est cédé aux Pères Jésuites qui installèrent à coté leur collège. Ils agrandirent l'église en construisant le chœur, le sanctuaire, la sacristie puis la chapelle latérale nord, seule affectée à la paroisse, les jésuites occupant désormais le chœur. Ces constructions sont recouvertes de voûtes d'ogives dont certaines clés sont décorées de blason des Brûlart en reconnaissance des largesses de l'Abbé François Brûlart fondateur du collège. Un clocher détruit par le vent en 1670 couronnait le chœur; il fût remplacé par un petit dôme soutenu par des colonnes et supportant un lanternon détruit par l'incendie des combles en 1942. Il n'a pas été restitué. Les Jésuites édifièrent un autel monumental surmonté de la statue de Saint Ignace de Loyola (détruite à la révolution) et s'apprêtaient à reconstruire la nef quand ils furent expulsés de France. La paroisse entra alors en possession de la totalité de l'église tandis que l'hôpital général s'installe dans les bâtiments du collège.

A la révolution, l'église dépouillée de son mobilier eut la chance d'échapper aux destructions des révolutionnaires.

En 1867, l'architecte Narcisse Brunette remplaça la nef en mauvais état par une construction nouvelle dans le style de l'abside. La nef, les collatéraux et le portail du XIIe furent abattus et on édifia trois nefs de style Louis XII précédées d'un porche surmonté d'une haute tour carré, couronné d'un dôme à lanterne. Endommagé en 1942, ce clocher a été supprimé lors de la reconstruction de 1962-1963 et remplacé par un fronton triangulaire.

La paroisse, dernière survivante des paroisses anciennes avec Saint Jacques, a pu acquérir après la révolution plusieurs éléments de sanctuaires rémois : 

Stalles de Saint Nicaise et des Longueaux, Retable du Mont-Dieu, toile de Sainte Claire, de Saint Pierre le Viel et de Saint Pierre les Dames, d'où proviennent aussi diverses reliques, particulièrement le chef de Saint Maurice. A ces pièces des XVIIe-XVIIe siècles s'ajoutent les orgues Cavaillé-Coll (1889).
S'y rendre : place Museux.

Contact : 03.26.85.06.69.

Horaires des messes à Saint Maurice :

- samedi à 18h entre la Toussaint et Pâques et 18h30 entre Pâques et la Toussaint (sauf vacances d'été)

- dimanche à 10h

- mardi et vendredi à 9h

 Eglise Saint-Paul

Son architecture est moderne, tout en rondeur, bâtie en briques de Provence. Elle n'a pas d'étage sa charpente est sans pilier et ses toits sont terrasses.

La première messe a été célébrée pour Noël 1969, malgré qu'elle soit encore en chantier, les travaux se sont achevés en avril 1970.

L'église est actuellement fermée, en octobre 2014 une partie du toit s'est effondrée.

S'y rendre : 41 rue du Docteur Schweitzer.

Eglise Saint-Thomas

L’Église Saint Thomas a fêté ses 150 ans en 2014 ! Elle fut édifiée au 19ème siècle par l’architecte Brunette, inspiré par Viollet le Duc, et consacrée au mois d’Avril 1864 par l’archevêque Mgr Thomas Gousset. Celui-ci y fut d'ailleurs enseveli après sa mort – survenue à Reims le 22 décembre 1866 – et l'on peut admirer dans le transept de droite son tombeau, consistant en un orant en marbre réalisé par le sculpteur Bonnassieux et inauguré le 14 mars 1872. Elle est de style néo-gothique. Dans le cœur se trouvent les 12 apôtres en statues. Dans la nef, tout près de l'entrée de l'église, se trouve une grande croix fondue avec les restes de la cloche détruite par les bombardements allemands lors de la Première Guerre mondiale. Sont également visibles dans la nef les quatorze tableaux composant le chemin de croix. L'orgue de la tribune a été construit en 1881.

S'y rendre : Place Saint Thomas / Avenue de Laon 

Contact : 03.26.47.44.19.

Eglise Saint-Vincent de Paul

Construite dans les années 1960. L'autel y est centré afin que tous les paroissiens voient la même chose.

S'y rendre : Rue de Brazzaville.

Eglise Sainte-Jeanne d'Arc

L'église a fêté ses 90 ans en juin 2013.Le cœur de l'église fut offert par un châtelain.

S'y rendre : 79 rue de Verdun.

Eglise Sainte-Thérèse

Construite vers 1950.

Sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou encore la petite Thérèse, est une religieuse carmélite française née à Alençon (Orne) le 2 janvier 1873 et morte à Lisieux le 30 septembre 1897.

Considérée par Pie XI comme l'« étoile de son pontificat », elle est béatifiée puis canonisée dès 1925. Religieuse cloîtrée, elle est paradoxalement déclarée sainte patronne des missions.

S'y rendre : Place sainte Thérèse.

Eglise Sacré Coeur

A fêté ses 50 ans en 2009.

S'y rendre : 48 rue Ernest Renan.

Eglise de Niederbronn-les-Bains (la Neuvillette)

La première église édifiée au XIIè siècle est détruite lors de bombardements en 1918. Reconstruite, elle est inaugurée en 1949, en présence du Maire de la Neuvillette, Gaston Ernst. La commune de la Neuvillette est rattachée à Reims depuis 1970.

S'y rendre : Avenue Nationale/rue Jules Copelet.

Chapelle Foujita

En 1964, René Lalou, directeur de la Maison de champagne Mumm, et Tsuguharu-Léonard Foujita (1886-1968), peintre japonais de l'École de Paris, décident de concrétiser, par la construction d'une chapelle, leur foi. En effet, Foujita a ressenti à la Basilique Saint-Rémi une illumination mystique qui l'a conduit au baptême.

Son parrain René Lalou, et sa marraine Françoise Taittinger l’accompagnent le 14 octobre 1959 en la cathédrale de Reims.

Commencée en 1965, la chapelle est entièrement conçue par Foujita, qui en trace les plans, dessine les ferronneries, les vitraux et les  sculptures. Il surveille l'exécution et décore l'intérieur de fresques. La chapelle est bénie le 1er octobre 1966 et est solennellement remise à la Ville de Reims le 18 octobre 1966.

Ouvert de 10h à 12h et 14h à 18h du 2 mai au 30 septembre. Fermé le mardi et le 14 juillet.

En dehors de cette période, ouverture sur réservation au 03.26.35.36.00 (sous certaines conditions).

S'y rendre : 33 rue du Champ de Mars 

En Tram A arrêt Boulingrin, correspondance Bus 7 arrêt Foujita.

Chapelle Saint-Joseph

Construite entre 1874 et 1876 par le jeune architecte rémois Edouard Lamy (1845-1914), la Chapelle Saint-Joseph est destinée au nouveau pensionnat des Frères des Écoles Chrétiennes, qui possédaient déjà dans la région natale du fondateur Jean-Baptiste de La Salle, deux établissements scolaires, l’un rue de Contrai, l’autre à Thillois. À mi-parcours entre la Cathédrale et la Basilique Saint-Rémi, la Chapelle Saint-Joseph s’inscrit dans un quartier alors en plein essor urbain et industriel. La Chapelle Saint-Joseph témoigne des goûts du XIXe siècle, entre tradition (style « néo-gothique »), et modernité avec son couvrement intérieur mêlant colonnettes en fonte, voûtes en pierre et briques plâtrières.

Un appel à mécènes a été lancé par l’association des Amis de la chapelle Saint-Joseph afin de financer le projet de création de vitraux de l’artiste Jean-Paul Facchetti-Agosti et de l’atelier Simon-Marq (réalisation). L’artiste propose une suite de vitraux sur le thème de l’Arbre de Vie, dont le point central est le grand vitrail ouest de la rue de Venise : Un mécénat réussit ! 1 500 donateurs ont financé la restauration.

L'Ange Musicien :

Il ne s'agit pas de l'ange restauré, mais d'une statue reconstituée à partir de photos prises lors de sa dépose en 1990 par mesure de sécurité. Jérôme Watier, sculpteur sur bois et ornemaniste Axonais, Meilleur Ouvrier de France en 2004 a refait la statue en bois de chêne recouvert d'une feuille de plomb de 2mm sur 1,50m.  L'ange a repris sa place à 30 mètres de haut en avril 2014.

Contact : 03.26.85.23.65.

S’y rendre : 177 rue des Capucins

La Chapelle Saint-Marcoul

La Chapelle Saint-Marcoul est le seul témoin de l’Hôpital Saint-Marcoul, dit Hospice des Incurables fondé par Marguerite Rousselet au XVIIe siècle. Lors des sacres royaux, les rois de France, faisant retraite à l’abbaye Saint-Rémi, s’arrêtaient à Saint-Marcoul afin d’appliquer le rite traditionnel des écrouelles : « Le Roi te touche, Dieu te guérit ».

L’actuelle chapelle du XIXe siècle (la précédente ayant été détruite à la Révolution) présente des colonnes à chapiteaux qui bordent les murs latéraux. Aujourd’hui, conçu comme lieu de fabrique et d’accompagnement pour les créateurs en danse contemporaine de Reims et de la région Champagne-Ardenne, le Laboratoire Chorégraphique offre un soutien aux créations de demain.

S'y rendre : 33 rue Brûlée

Chapelle du lycée Jean XXIII

Le 3 octobre 1878, les religieuses de Nazareth reçoivent l’accord de l’Archevêque de Reims pour implanter dans la ville une communauté ayant pour mission l’éducation des jeunes filles. En 1928, l’école s’installe sous le nom d’Institution Colbert. La Chapelle est construite en 1935. André Ragot (1892-1981), architecte rémois, pense ce projet Art Déco jusqu’au moindre détail : de la conception du bâtiment au mobilier. Le plafond du chœur est orné d’une peinture d’Adrien Sénéchal (1895-1974). En 1998, l’éclairage de style Art Déco ne correspondant plus aux normes de sécurité, des travaux s’imposent. C’est alors qu’un projet de création de céramiques murales est imaginé, sur le thème de la Genèse, associant enseignants et élèves du lycée. Le dernier des 13000 carreaux de céramique est posé en mai 2003.

La Chapelle se trouve dans le Lycée Jean XXIII, 

S’y rendre : 18 rue Andrieux

Contact : 03.26.87.80.30

Chapelle Saint-Laurent

Après la disparition de différentes chapelles successives, aménagée dans la cité ouvrière de la Verrerie, une nouvelle chapelle est construite dans le style des maisons du quartier rénové.
Elle est inaugurée en 1976 en même temps que le nouveau quartier.

S'y rendre : rue Roger Foucry/rue des Essillards.

Contact : 03.26.85.06.69

Horaires des messes à Saint Laurent :

- dimanche à 10h (sauf vacances d'été).

Eglise évangélique Baptiste

1997 à 1998 – Pain de Vie, une association culturelle, voit le jour afin de prendre en charge les activités de l’assemblée. Un entrepôt désaffecté au 92 rue Ponsardin, en centre-ville, attire l’attention. Il faut un an pour obtenir le permis de construire, suivi d’un an de travaux de rénovation. Le premier culte dans le bâtiment a lieu en 1998 à la fête des Mères.

1998 à 2004 – L’assistance au culte passe d’une vingtaine de fidèles à près de 70 personnes en moyenne.

2005 à 2007 – Marc et Fleur CLAPOT organisent le groupe UNIS pour répondre aux besoins spirituels des étudiants universitaires ; Yuehan HU et Janan et Florence ZAYTOON créent le Groupe Biblique Chinois qui conduira plusieurs étudiants chinois au salut en Jésus-Christ ; Jonathan et Cherith TEACHOUT et leurs enfants arrivent à Reims en 2007 et mettent en place le Groupe Biblique en Sango pour offrir les richesses de la Bible aux Centrafricains dans leur langue maternelle. Un Conseil d’Église est désigné avec les premiers diacres. On commence un travail de longue haleine sur la rédaction d’une Confession de Foi, des Statuts, et un Règlement Intérieur.

2009 – L’Église Évangélique Baptiste de Reims est déclarée auprès de la Sous-Préfecture de Reims le 28 septembre.

2010 – Emmanuel FISCHER devient le nouveau pasteur de l’église.  

S'y rendre : 92 rue Ponsardin 

Contact : 03.26.87.61.39

Temple Protestant

Après avoir disposé de différents lieux de culte depuis 1833, l'Eglise réformée de Reims s'installe en 1867 dans un édifice boulevard Lundy. Détruit par les bombardements de la Première Guerre mondiale, sa reconstruction est due à Charles Letrosne (1868-1938), architecte en chef des bâtiments civils et des palais nationaux. S'inspirant du Temple de Levallois-Perret, l'édifice allie les références de l'architecture médiévale et la modernité constructive, avec sa structure et sa nef en béton. La table de sainte cène est ornée d'un bas-relief rhénan du XVè siècle représentant le dernier repas de Jésus-Christ.

Les vitraux sont l'œuvre de Jacques Gruber et le vitrail central représente quatre personnalités majeures de la Réforme protestante du XVIè siècle : Théodore de Bèze, Guillaume Farel, Huldrych Zwingli et Jean Calvin. Le jardin du temple, que les Rémois appellent « cloître », visible du boulevard, est une exception dans la typologie des édifices cultuels protestants. Inauguré le 11 novembre 1923, il évoque le passé douloureux de la Première Guerre mondiale à Reims, puisqu'il a une fonction de monument aux morts, à la mémoire des 113 militaires « enfants de la paroisse, morts pour la France » et des 14 victimes civiles des bombardements. Depuis 1976, l'édifice abrite un orgue comportant 54 jeux, oeuvre du pasteur Pierre Vallotton. 

S'y rendre : 13ter boulevard Lundy

En tram A, B arrêt Langlet.

Synagogue

La présence de Juifs est attestée à Reims dès le XIe siècle. La synagogue est construite en 1879 par l’architecte Ernest Brunette dans un esprit « hispano-mauresque ». Le bâtiment est de style éclectique, mouvement initié à partir de 1852 avec la construction de la synagogue de la rue Notre-Dame de Nazareth à Paris en style romano-byzantin.

La synagogue de Reims illustre plus particulièrement le goût pour  l'orientalisme, à l'instar des synagogues de Verdun et Châlons (1875).

À l’intérieur se trouvent le Chandelier, la lumière perpétuelle, et les rouleaux de la loi.

S'y rendre : 49 rue Clovis.

En bus lignes 8-10 arrêt Libergier

Mosquée

La plus grande mosquée de France est à Reims

« La pose de la première pierre avait eu lieu pendant le Ramadan, le 13 septembre 2008. La grande mosquée ouvre ses portes après 6 ans de travaux la veille de Ramadan 2014.  
Installée quartier Sainte-Anne, à deux pas du local utilisé comme mosquée jusqu’à présent, l’édifice s’étend sur 3 750 m2, surplombé par deux coupoles et doté d’un minaret de 14 m de haut. Ce qui fait de la mosquée de Reims la plus grande de France aujourd’hui.

Désormais, les musulmans de Reims et de la région disposent d’une grande mosquée joliment décorée, dotée d’une salle principale de prière pour les hommes pour accueillir près de 2 000 fidèles ; la salle de prière des femmes, installée en mezzanine au-dessus de celle des hommes, peut rassembler jusqu’à 1 000 personnes.

La mosquée proposera également librairie, bibliothèque, salle de lecture et une cafétéria. Face à la mosquée, l’association a également acheté un terrain pour installer un parking privé de 200 places de stationnement. 

S'y rendre : 7 Chemin Saint-Martin.

Maison diocésaine Saint-Sixte

La Maison diocésaine Saint-Sixte construite entre 1924 et 1927 est un lieu de rencontres spirituelles, artistiques et sociétales.

L’ancienne chapelle a été transformée dans sa partie inférieure en bibliothèque diocésaine, et dans sa partie supérieure en salle de conférences où les vitraux de Jacques Simon de 1934 ont été conservés et mis en valeur. 

La Maison abrite également la station de radio R.C.F. (Radio Chrétienne Francophone, 87.9).

S'y rendre : 6 rue du Lieutenant Herduin (parking : 16 rue du Barbâtre) 

Contact : 03.26.82.72.50